Bien qu’elles soient totalement investies dans la transformation digitale, certaines entreprises semblent négliger un pan stratégique, au point de risquer la perte de tout ou d’une partie de leurs acquis en la matière. Si les nouvelles technologies s’imposent aujourd’hui comme un préalable indispensable à la compétitivité des entreprises dans plusieurs secteurs d’activité, elles peuvent se muer en danger potentiel si elles ne font pas l’objet des mesures de sécurité nécessaires. En 2016, la CCI Occitanie a révélé que 60% des PME/PMI impactées par les cyberattaques mettaient la clé sous la porte à court terme…
Virus, codes malveillants, pannes, intrusions… les ingrédients d’une cyberattaque sont nombreux et ses impacts ne peuvent être ignorés. La société Clermont Pièces a dû cesser son activité à cause d’une attaque informatique virulente qui a engendré la perte irréversible des données stratégiques de la société (fichiers clients, historique de production, données comptables…). « Mes fichiers clients et fournisseurs, ceux de la comptabilité aussi sont cryptés et inutilisables, je ne peux pas continuer sans ces fichiers ni repartir à zéro », regrette Eric Thomas, dirigeant de la société. Après plus de 30 ans d’activité, son entreprise a été mise en liquidation judiciaire au tribunal de Clermont-Ferrand. Des exemples de ce type, il y en a des dizaines par an.
Les PME/PMI, à contrario des grandes structures, n’ont pas les moyens de déployer un haut niveau de sécurité. Pourtant, elles sont une cible de choix pour les attaques informatiques. Avant qu’elles ne soient donc contraintes à en gérer les conséquences, elles vont devoir prendre quelques mesures de bon sens. Voici les quatre règles d’or pour un minimum de sécurité informatique :
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